Sur le site de la ville, dans la rubrique "Actions et projets", on lit dans ce qui est encadré en rouge « Strasbourg, ville hospitalière : accueil digne des personnes migrantes vulnérables », « Le logement d’abord » ou encore « Personnes en grande précarité ».Dans la première des pages citées ci-dessus (celle avec le titre le plus racoleur), on trouve à la fin les ressources mises à disposition par la ville : un appel à projets d'initiatives citoyennes ! LOL. Plus sérieusement, les autres pages connexes renvoient à des contacts de centres d'accueil ou des associations, quand on sait que ces structures sont pleines à craquer et débordées.Et plus concrètement, ça donne ça, la politique de la ville de Strasbourg. Une demande d'expulsion de l'Hôtel de la rue, maison des peuples, où vivent actuellement plus de 150 personnes, dont plus d'une cinquantaine d'enfants mineurs, qui seraient toujours à la rue sans une aide extérieure à la ville (des gens, des assos, merci), ville qui par ailleurs, devrait plutôt avoir des comptes à rendre quant à sa prise en charge des personnes sans domicile fixe, puisque ce sont les SDF eux-mêmes qui tentent de se donner les moyens de ne plus être à la rue (d'où l'occupation du bâtiment Gruber), cf. association La Roue Tourne, association créées par des SDF et pour les SDF.Tout le monde est appelé à se mobiliser massivement le 5 novembre 2019 à 8h45 aux portes du Tribunal de Strasbourg Fonderie, afin d'exprimer l'insoutenabilité de cette situation et pour soutenir la personne appelée à comparaître en tant que responsable des lieux investis. Ce jour là, à défaut des autres que nous ne donnons pas, tâchons d'être disponibles et de nous souvenir de ce qui est important, réellement important.
EDIT : On leur accorde un peu de répit cet hiver, le procès est reporté à la nouvelle année, RDV le 14 janvier 2020 !