Blog : Billets

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- Logement
- Strasbourg
- Honte
Image 1 : Sur le site de la ville, dans la rubrique "Actions et projets", on lit dans ce qui est encadré en rouge « Strasbourg, ville hospitalière : accueil digne des personnes migrantes vulnérables »
,« Le logement d’abord »
ou encore« Personnes en grande précarité »
.Image 2 : Dans la première des pages citées ci-dessus (celle avec le titre le plus racoleur), on trouve à la fin les ressources mises à disposition par la ville : un appel à projets d'initiatives citoyennes ! LOL. Plus sérieusement, les autres pages connexes renvoient à des contacts de centres d'accueil ou des associations, quand on sait que ces structures sont pleines à craquer et débordées. Image 3 : Et plus concrètement, ça donne ça, la politique de la ville de Strasbourg. Une demande d'expulsion de l'Hôtel de la rue, maison des peuples, à Koenigshoffen, où vivent actuellement plus de 150 personnes, dont plus d'une cinquantaine d'enfants mineurs, qui seraient toujours à la rue sans une aide extérieure à la ville (des gens, des assos, merci), ville qui par ailleurs, devrait plutôt avoir des comptes à rendre quant à sa prise en charge des personnes sans domicile fixe, puisque ce sont les SDF elleux-mêmes qui tentent de se donner les moyens de ne plus être à la rue (d'où l'occupation du bâtiment Gruber), cf. association La Roue Tourne, association créées par des SDF et pour les SDF. Image 4 : Tout le monde est appelé à se mobiliser massivement le 5 novembre 2019 à 8h45 aux portes du Tribunal de Strasbourg Fonderie, afin d'exprimer l'insoutenabilité de cette situation et pour soutenir la personne appelée à comparaître en tant que responsable des lieux investis. Ce jour là, à défaut des autres que nous ne donnons pas, tâchons d'être disponibles et de nous souvenir de ce qui est important, réellement important.
EDIT : On leur accorde un peu de répit cet hiver, le procès est reporté à la nouvelle année, RDV le 14 janvier 2020 !
EDIT 2 : Report au 25 février 2020…
EDIT 3 : En définitive, les personnes qui vivaient dans ce bâtiment ont été relogées (toutes ? information à vérifier) et il a été transformé en Maison des Projets en 2022 avant de devenir une Maison de services au public incluant la mairie de quartier, la direction de territoire et le centre médico-social, transformation prévue courant 2023.Néanmoins la situation des personnes à la rue ne s'est pas améliorée, voir, à l'inverse, si elle ne s'est pas empirée car de plus en plus de personnes dorment dehors, par exemple place de l'Étoile en face du siège de l'Eurométropole, où s'opèrent par ailleurs régulièrement des expulsions (orchestrées par la préfecture quand bien même il n'y a pas d'option de relogement) sans accompagnement ou des regroupements, en gymnases ou CAPR (celui de Bouxwiller par exemple). D'autres squats, pas tous mais presque, subissent le même sort, il n'y a pas du tout assez de place pour que tout le monde ait un toit sur la tête, et c'est un plan B pour les personnes laissées pour compte qui ne peut pas forcément garantir un hébergement digne.
Mais sans doute que Strasbourg ne prend qu'exemple sur le reste du pays : on expulse coûte que coûte, sans prévoir de solution pour l'accueil, le logement ou l'apprentissage de la langue (le cas de la France est très préoccupant, quand on sait qu'en Espagne ou au Royaume-Uni par exemple, on procure un logement aux personnes réfugiées qui arrivent sur le territoire). En France encore on instaure une inégalité de traitement, il n'y qu'à voir comment sont reçues les personnes réfugiées d'Ukraine (hébergement, cours de français, travail) et celles d'ailleurs, en l'occurrence, de régions extra-européennes, qui ne profitent pas du même accueil. Et depuis le démentèlement de la "jungle" de Calais en 2015, les "points de fixation" (sanitaires, coin cuisine, etc.) sont interdits, ainsi, quand l'association Calais Food Collective installe un réservoir d'eau potable sur un parking qui sert déjà à la distribution de nourriture, la police escortée du maire le retire… C'est lamentable et inhumain. On vole l'eau des personnes sans-abri maintenant. La guerre de l'eau est donc déclarée, à l'image du Convoi de l'eau initié par la Confédération paysanne et Les soulèvements de la terre en août 2023, de Sainte-Soline à Paris.
Ces actions semblent de rigueur, quand on s'attend à devoir faire avec les migrations climatiques en plus des autres motifs, et qui arrivent bien plus vite que "prévues" (elles ont déjà lieu), et de bien plus près qu'on ne croît (non pas qu'elles soient plus légitimes si européennes évidemment mais on pense souvent ne pas être concerné⸱e en tant que ressortissant⸱e européen⸱ne), le sud de l'Europe, la méditerrannée (Espagne, Grèce, Italie par exemple), voire même le sud de la France, ces régions seront-elles vivables pour les plus fragiles d'ici quelques années, avec 4 degrés supplémentaires en moyenne, sachant qu'on est déjà à 48°C dans certaines zones ? Rentrée 2023 : 2000 enfants sont sans hébergement, clap clap…
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- Cartes
- Illustration
- Exposition
Image 1 : Du 18 mai au 20 octobre 2019 à la Bibliothèque Universitaire de Strasbourg. Image 29 : Une map de Donjons et Dragons. Image 30 : Le situationnisme et la dérive chez Guy Debord. Image 31 : Cartographie d'un No man's land. Image 32 : Un bel instrument de mesure pour finir, les cristaux du baromètre indique que le vent souffle à Strasbourg. -
- Art
- Numérique
- Électronique
Image 1 : V2 du montage, un peu plus propre. Image 2 : Les soudures vont permettre d'éviter les faux contact auquel j'ai eu à faire, désormais le petit afficheur LCD s'allume et la Rasp Pi boote sur l'écran (projecteur, TV, etc.). Image 3 : Le texte s'affiche… Image 5 : …et défile ! Écran LCD
Défilement d'un extrait de texte du chapitre 1
Image 7 : J'ai également reçu l'écran 7 pouces, ça fonctionne ! Et le site tourne sans trop d'encombres ! Journée de bonnes nouvelles :) Écran de GPS
Consultation du site web Une matière du présent
Image 8 : Vue du montage avec l'afficheur LCD et l'écran 7 pouces, il ne manque plus que le mini clavier pour finaliser le support. Il s'agira d'assembler les éléments sur une planche en bois d'environ la taille d'un format A4 à A3. La fabrication de l'objet sera documentée, mais on se garde ce travail pour la fin, on a néanmoins commencé un pad pour le matériel à réunir — Nouvelle fenêtre ! Image 9 : En attendant, il y a un peu de code à faire afin d'interfacer le petit afficheur de texte et l'écran avec les images. Ou du moins, il me faut réussir à faire dialoguer les deux languages qu'utilisent les deux types d'écrans. J'ai d'ors-et-déjà modifié le code du site pour que les textes s'affichent dans la console, et non plus sur la page du site. Ainsi, avec Selenium, j'ai pu récupérer les instructions de la console. Il me reste à faire lire ce contenu à l'afficheur, et à gérer les events (pause, retour arrière, etc.) ! Merci Python ! Image 10 : EDIT : Le mini clavier est arrivé :) -
- Art
- Exposition
Image 1 : À voir à la Synagogue de Delme. Visuel : Morgan Fortems — Nouvelle fenêtre.
Ça donne envie : page de l'exposition Digital Gothic sur le site de la Synagogue de Delme — Nouvelle fenêtre. -
- Jeux vidéo
- Féminismes
Image 1 : En ce moment je joue à Assassin's Creed: Odyssey. Après avoir dévoré de nombreux volets de la saga (j'ai pu me retrouver dans la peau d'un pirate, d'un templier, d'un révolutionnaire, etc.) à toute époque (le temps des Croisades, la Révolution française, l'Égypte Antique, etc.) et enfin, je peux incarner une femme. On a le choix au début du jeu, Alexios ou Kassandra. Je suis une jeune mercenaire grecque très audacieuse, j'ai la force d'un lion et à mes côtés vole Ikaros, l'Aigle de Zeus, mon ami. J'ai le monde à mes pieds, il n'attend que moi, j'ai un bateau qui me fera parcourir toute l'Attique. J'ai prévu une escale à Paros, où j'ai passé une partie de mes vacances cet été ! Image 3 : Et là c'est Sweet Baby Girl Clean Up 5, c'est tout autre chose. Image 4 : Me voici dans le rôle d'une petite fille dont les expressions abruties et agaçantes me font penser aux dessins de l'animé Angela Anaconda. Je me retrouve dans une maison où ça pue le manque de respect, on est à un niveau C'est du Propre, l'émission de Danièle et Béatrice sur M6, dans l'idée. Image 5 : Et là on comprend bien que l'on gagne des points et/ou de l'argent en nettoyant, réparant les pièces et les surfaces. Le must, c'est que quand vous avez tout lustré nickel chrome, la pièce redevient, par une magie enchanteresse, une décharge quelques secondes à peine après que vous ayiez posé le balais. Image 6 : On relèvera le caractère extrêmement pédagogique des plans où l'on vous montre dans le détail comment bien venir à bout de la crasse (avec un produit super corrosif où y a pas besoin de frotter évidemment, mais là n'est pas la question). Super nice ce jeu ! -
- Art
- Numérique
- Électronique
Image 1 : Avec Pierre Frulloni, on est entrain de penser une nouvelle forme pour notre projet Une matière du présent ! On pourra voir le résultat de cette re-collaboration le weekend du 11 au 13 octobre à la Glassbox à Paris ! Les premiers essais sont concluants, le site tourne en local sur la Rasp Pi et l'afficheur LCD marche :) Ça faisait longtemps que je n'avais pas remis les mains dans le cambouis. L'exitation d'un nouveau projet. -
- Web
- Féminismes
- Ateliers
Image 2 : Ci-dessus, le Libreto de l'atelier Cybercabanes, très chouette outil soit dit en passant (gestion de plusieurs pads, mode lecture et écriture, style géré en CSS, etc.). J'ai animé un atelier Cybercabanes avec Ada à la Maison des Potes (150, avenue de Colmar) à Strasbourg ce dimanche après-midi. Dans le cadre du LaDIY Fest #2 — Nouvelle fenêtre, organisé par le collectif Deuxième Jet, nous avons accueillis quatre participantes pour bricoler une page web ensemble. Il s'agissait essentiellement d'une initiation au HTML et au CSS (les langages descriptifs de bases, qui gèrent la structure et le style de la page), avec une ouverture sur la mise en ligne et la gestion de contenus denses avec les CMS.
Comme cet atelier se veut sensible, nous avons choisi de l'introduire en insistant sur le caractère personnel et intime que peut prendre la cabane, ici métaphore de la page web. Il y a une culture politique du journal intime (dire que l'intime est politique est largement défendu par le féminisme), une idée de la « Chambre à Soi » (terme emprunté à Virginia Woolf qui titre ainsi l'un de ses romans phares), comme si ces espaces étaient nécessaires à l'épanouissement personnel dans une société trop dure et sourde aux problèmes des personnes sexisées, minorisées, invisibilisées. Existant souvent au travers de l'écriture, cet espace prend une autre dimension dès lors qu'il est mis en ligne, on choisit alors de rendre cette intimité accessible, publique, mais notre voix n'est jamais couverte par celle d'un⸱e autre, elle reste audible, on ne se tait pas. J'ai trouvé cette conception de la page web très intéressante. Et l'image de la cabane très pertinente également, « une cabane est souvent composée au moins d'un sol, de murs et d'un toit » : le header, body et footer du site web, on peut relier sa cabane à internet, c'est-à-dire ouvrir son jardin à d'autres, etc.
De cet abri me vient l'envie, à moi aussi, de faire des cabanes, de construire une petite collection de pages, comme des refuges, avec un sujet propre, une expérimentation graphique, une image, un son. J'avais déjà dans l'idée de créer une série de pages web libres, indépendantes, qui mettent en scène et attire l'attention sur un contenu en particulier, différent à chaque fois. Je dois lire Nos Cabanes de Marielle Macé (Éditions Verdier, 2019) m'a-t-on dit. Je vais le faire. C'est une claque il paraît. Tout ça m'évoque aussi un Mona Chollet, une couverture, voir la première image ci-dessus. Il faut que je le relise. Cabanes japonaises, art de vivre sa proximité avec la Nature, moments d'évasion, retraite spirituelle et méditation, réappropriation de l'espace public, le mauvais genre du⸱de la casanier⸱ère, mais aussi le⸱a casanier⸱ère voyageur⸱euse, le prix du logement, le mythe de la Fée du Logis, et j'en passe. Ce livre est richissimes de concepts et de questions.
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Féminismes
Image 1 : Vu dans un gîte en Bretagne : « Aux enfants de la maison : Je vous conseille de laisser ces toilettes propres car la main qui les nettoie est la même qui vous fait à manger ! Maman »
. Au-delà de la ruse qui consiste à faire croire que ce mot s'adressait aux enfants de la maison (qui ont toustes quitté le foyer depuis), et non aux hôtes, il y a encore la paraphe de "Maman", juste après avoir insité sur le fait qu'une seule et même main récure les chiottes et fait la bouffe ici, y avait vraiment besoin de l'écrire ? D'enfoncer le clou ? Commentaire sur le commentaire : j'avais un doute sur la signification d'« hôte » (est-ce cellui qui reçoit ou cellui qui est invité⸱e ?), la voici :« En langage général, hôte(s) est un terme polysémique désignant la ou les personnes qui reçoivent ou qui accueillent des invités, aussi bien que la ou les personnes qui sont reçues en tant qu’invités. En revanche, hôtesse(s) ne désigne que la ou les personnes qui reçoivent »
(source : Wikipédia). Maintenant c'est très clair pour moi. -
- Photos
- Paysages
- Perles
Image 2 : Underwater Image 3 : Erika Image 4 : Le Menhir de Saint-Uzec (tagué par les Chrétiens) dans les Côtes d'Armor à Pleumeur-Bodou. Je me suis découvert une passion pour les mégalithes. Image 7 : Le granit rose Image 9 : Question d'équilibre Image 10 : La Chouette Image 13 : Le Cochon d'Inde Image 14 : La Tortue endormie Image 15 : La Pince de Homard Image 16 : Le Coquillage (et sa perle) Image 17 : Underwater 2 Image 18 : Les éclats de granit ramassés sur la plage. -
- Photos
- Paysages
- Histoire
- Cuisine
- Insolite
Image 1 : Dans ma valise au retour (en dehors de l'apparition miraculeuse du papillon) : huiles d'olives extra vierges de Crète, sel rose, poivre au citron, thé d'Olympie, épices à Tsatziki, Gyros, salades et pommes de terre, Ouzos, de quoi faire un café héllénique, et quelques échantillons de marbre de Paros (de petites pierres), dont la pureté (le marbre est d'un blanc immaculé) est célèbre : les carrières de Paros auraient fourni la matière première employée dans la taille de la Vénus de Milo et de la Victoire de Samothrace, entre autres.
EDIT : Je regarde ces images avec beaucoup d'émotions quand des centaines de milliers d'hectares ont brûlés (plus de 150000 au 31 août 2023), et les incendies sévissent toujours, le brasier aux portes de la capitale.Image 2 : La clim, quartier Omonia Image 4 : Des orangers en pleine ville, quartier Kolonaki. Image 5 : Exarchia, le quartier anarchiste d'Athènes. On m'a reporté qu'en 2008, lors des émeutes en réaction à la crise — la culture du soulèvement étant profondément ancrée dans ce quartier — les jeunes, majoritairement, investissaient les rues, et on pouvait surprendre un vieillard bazardant un pot de fleur sur un agent de police passant par là ! Image 7 : Les produits de la mer : poissons, crustacés, grillades et autres fritures. Image 8 : Vu sur un pan de mur de l'Acropolis Museum. Image 11 : Coucou Image 22 : L'Acropole Image 24 : Le "petit" Amphithéâtre Image 28 : Le poids de la dette porté par les grec⸱que⸱s ? À propos de la situation actuelle de la Grèce et de sa relation à l'UE, tout le monde ne tombe pas d'accord. Un commerçant, à qui j'ai demandé son avis sur la question, m'a exprimé son profond désaccord sur la culpabilisation des autres états européens (l'Allemagne en particulier), « It's bullshit! »
qu'il m'a dit.« C'est de notre faute, et celle de personne d'autre »
(sous-entendu les politicien⸱ne⸱s et le peuple). En fin de séjour, j'ai également discuté avec un chauffeur de taxi. De la crise, du couple "Merkozy" (Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour les Grec⸱que⸱s), du travail, de la politique. Il était beaucoup plus incisif sur la posture de l'Europe vis-à-vis des Grecs, et condamne certaines actions passées. Il semblait néanmoins plutôt optimiste quant au futur, même si sa retraite à 67 ans n'arrivera sans doute jamais, a-t-il reconnu. Une voisine grecque lors de mes études à Angoulême me racontait, en dehors de l'Emprise de l'Allemagne sur son pays (Siemens aurait un temps possédé les services de transports en commun, les allemand⸱e⸱s auraient vendu un sous-marin défaillant aux grec⸱que⸱s, la dette allemande de la Seconde Guerre Mondiale on en parle ?, etc), l'hypocrisie du monde du travail : par exemple gagner plus en restant chez soi plutôt qu'en travaillant, ou travailler illégalement. Interprété par certain⸱e⸱s ingrat⸱e⸱s comme de la fainéantise et/ou une tendance innée à la corruption, qui rigole aujourd'hui quand on voit que le travail ne paie plus, que les rémunérations deviennent dérisoires face au coût de la vie ? Les gens s'appauvrissent et c'est un fait, et refuser de travailler à perte n'a rien à voir avec de la mauvaise volonté. C'est de la dignité. Voyez aujourd'hui comme le milieu associatif et/ou militant pallie à toutes les absences de l'État, et dans quelle joie se trouvent les auto-entrepreneur⸱euse⸱s, naissant à tout va, comme autant de nouvelleaux pauvres de ce système.Image 29 : Le Parthénon Image 30 : La restauration sous le cagnard, chaque rainure poncée à la main, bloc par bloc. Image 32 : La ville s'étend aux pieds de l'Acropole par le quartier de Plaka où les nombreux escaliers ont été recouverts de tables par les restaurants et brasseries. Des pierres vieilles de 2500 ans côtoient les nouvelles bâtisses. Au loin, le mont Lycabette, point culminant, qui domine la cité. Image 37 : Les oliviers Image 41 : Les éléments de ruines semblent scrupuleusement inventoriés. Image 44 : Ça passe Image 46 : Les mezzes grecs Image 47 : Les deux-roues bariolés Image 49 : Les devantures de cafés, bariolées elles aussi, dans le quartier de Psiri, au nord de la place Monastiraki. Image 50 : Les pâtisseries, douceurs et boissons chaudes de Nancy, place Iroon, très prisées pour les pauses sucrées. Composition du goûter ici : jus d'orange pressé, Kadaifs, café crème et profiteroles au chocolat. Image 52 : Amarrage sur l'île de Paros, dans les Cyclades. Image 53 : Une île de pêcheurs, très habiles dans la fabrication des filets. Image 54 : Carte postale Image 56 : Upside down Image 57 : Imitation de dalles au sol, peintes. Image 58 : Des emballages individuels pour des curdents : le plastique c'est fantastique. Image 59 : Radio murale, hors d'usage. Image 60 : Wood bike Image 61 : C'est ballot Image 62 : Le drame des ferries, qui effectuent d'incessants va-et-vient pour que touristes et locauxales (mais surtout touristes of course) puissent atteindre ces îles paradisiaques. Tourisme de masse, qui a sa part de responsabilité dans le réchauffement climatique et dont le processus et sa visibilité s'accélère d'année en année, et auxquels j'ai également participé, entre autres en empruntant l'un de ses géants des mer pour la traversée. Et on le voit aussi sur d'autres photos où ça grouille de monde, la visite de l'Acropole notamment, ça laisse un sentiment assez coupable, et ça se ressent d'autant plus en haute saison, mais partir hors saison est-il plus raisonnable ? Pour la préservation des sites historiques et de l'environnement ? Ou est-ce juste moins bondé, et donc plus "profitable", la mauvaise conscience en moins (puisqu'il n'y a pas foule et qu'on pense moins au effet du tourisme de masse du coup) ? Image 64 : Camaïeu de bleus, la mer Égée. Image 69 : Raviolis à la viande et au yoghurt. Image 70 : Les Souvlakis Image 74 : Carte postale #2 Image 75 : Le cap Sounion Image 76 : Le temple de Poséidon. On aperçoit le temple depuis le restaurant à vue pas très loin, on paye 8€ pour avoir sa photo avec le temple en fond. Un peu cher l'entrée pour ce qu'on y voit si l'on est pas passionné⸱e⸱s par cette période historique comme les ruines sont beaucoup plus modestes que d'autres sites, c'est surtout le prix du selfie. Et aussi et surtout, il faut le dire, je suis quand même de mauvaise foi si je n'en parle pas, celui de l'entretien, mis à rude épreuve par le tourisme qui piétine continuellement les lieux. Image 79 : Système D Image 82 : Athènes, territoire des chats -
Perles
Image 1 : Mon nouveau hobby ! Image 3 : Joli accident -
- Paysages
- Art
- Numérique
- Exposition
Image 1 : There you are! Chasse aux couchers de soleil. Toi que je n'ai pas eu la chance d'avoir pour la Saison Graphique ! Image 3 : Une ligne blanche sur l'horizon. Image 4 : Exhibit!, exposition sur les cultures numériques au Tetris, jusqu'au 8 septembre 2019.
Ci-dessus : Bits and Pieces par Nils Völker — Nouvelle fenêtre, 2016.Bits and Pieces
Pièces qui se contractent et se décontractent avec fracas, installation où le sonore est aussi important que le visuel.
Image 5 : Musical Windmills par Niklas Roy — Nouvelle fenêtre, 2019. Œuvre collaborative, où chaque girouette est associée à une boîte à musique, et où la mélodie évolue au gré du vent. -
- Administration
- Bureaucratie
- Féminismes
Image 2 : Tout ça est très douteux. Conception archaïque au possible non ?! Et à mon sens, pas très représentatif de la manière dont vive les gens aujourd'hui, les jeunes générations ou les personnes qui refont leur vie par exemple. Comme si le couple impliquait l'idée que l'un entretienne financièrement l'autre, inévitablement. -
Insolite
Minute papillon
Filature du papillon avec lampe torche, balais et smartphone pour capter ses derniers instants dans l'appartement avant qu'il prenne son envol par la fenêtre.
Je vous présente le spécimen d'« Écaille chinée » ou Callimorphe (Euplagia quadripunctaria sur Wikipédia — Nouvelle fenêtre) qui s'est introduit dans ma valise lors de mon séjour en Grèce qui s'est achevé ce dimanche 21 juillet. Impatiente de déliver les souvenirs que j'avais ramené de ce voyage, j'avais ouvert mes bagages dès mon arrivée. Ce n'est que le soir au coucher que j'ai aperçu ce papillon posé sur un miroir — la fenêtre de ma chambre était encore grande ouverte, mais il ne s'était pas échappé. Il a dû apprécier la présence de ses confrères de papier, ma colocataire s'adonnant beaucoup à la pratique de l'origami, et notamment au pliage de papillons. Sans doute a-t-il du sentir aussi le parfum des mots du Phalènes de G. Didi-Hubermann qui trône sur ma bibliothèque.
Je me suis souvenue alors avoir lu une description de ce lépidoptère dans le guide du Routard portant sur la Grèce et l'Attique, dans lequel on insistait sur le caractère rouge et vif de ses ailes du dessous, perceptible à son envol uniquement. Nous avons séjourné 2 jours sur l'île de Paros, troisième Cyclade de par sa taille, sur laquelle se trouve la vallée des Papillons, un site connu pour la présence de Callimorphe, friands de la sève sécrétée par les arbres environnants. Comme ils semblaient ne pouvoir être vus que la nuit, et que le site ferme le soir venu, nous avions abandonné l'idée de s'y rendre, d'autant plus qu'il fallait marcher 10km vers le sud de Parikia (chef lieu de l'île) pour l'atteindre.
Ce papillon m'a néanmoins suivie, il est a supposé qu'une chenille s'est égarée dans mes affaires et qu'elle a évolué pendant le trajet, jusqu'à devenir ce magnifique adulte. Description du site Wikipédia :
« L'imago présente une forme triangulaire au repos, ses ailes antérieures cachant les postérieures. Les ailes antérieures sont noires, zébrées de bandes blanches obliques. Au repos, elles recouvrent les ailes postérieures d'une vive couleur orange à rouge, avec des taches noires irrégulières, difficiles à percevoir en vol ».
C'était tout à fait ça. Charmant petit animal plein de secrets.